UXPA 2016 : Deux visions s’affrontent pour définir l’avenir de la pratique UX
Compte-rendu express de mi-parcours, en direct de Seattle où se tient la 25e édition de la conférence de la User Experience Professionals Association
Deux jours d’ateliers et de conférence derrière le polo (c’est pas trop cravate ici) et deux visions du monde semblent s’affronter et revendiquer le terme UX.
Il y a d’un côté le UX en quête de la bonne solution. Un mot est sur toutes ces lèvres : shorten! Faire le travail de recherche, de création et de validation de l’expérience utilisateur en accéléré. Faire presque-la-même chose, ou en tous cas quelque chose en UX le plus vite possible. Produire. Livrer. À l’extrême de cette logique, Georgia Spangenberg et Ed Hertzog de EY-Intuitive proposent l’OOUX (Object Oriented UX) avec la promesse de compresser le temps de développement d’un produit numérique de 30 %. Rien que ça! Une salle bien remplie et beaucoup, beaucoup de questions, vous vous en doutez…
De l’autre côté, il y a le UX en quête du bon problème. La technique du presumptive design (PrD) de l’impayable Leo Frishberg est l’exemple le plus éloquent de cette vision de la pratique. Accessibilité, durabilité et éthique professionnelle sont ici des sujets chauds. Tension sur les panels.
Sinon, Seattle est fort agréable. Un «local» à qui je partageais mon admiration devant leur système de transport en commun (le centre de conférence, à deux pas d’une station de train, est aussi desservi par le tramway, le monorail, le trolleybus électrique et l’autobus classique) m’a brutalement rappelé à l’ordre : t’es pas sorti du centre-ville, toi!
Damn right. More research.
Le calme avant la tempête (Crédit : Benoit Laurin)