Résumé des conférences Stratégie et créativité Web d’Infopresse
Voici un résumé des conférences Infopresse de la journée stratégie et créativité Web qui ont eu lieu le 9 novembre 2011 à l’Ex-Centris, ajouté des commentaires de l’équipe Adviso qui était présente, Antoine Théorêt-Poupart et Thoma Daneau.
Antoine Desjardins de Tink
Antoine nous parlait de l’évolution des tendances et des technologies cette année et du fait que les compagnies ne devraient pas toujours prendre le virage technologique du moment. Il expliquait que le piège, souvent, c’était de voir la technologie in de l’heure être tellement vantée qu’après se l’être approprié, les compagnies se rendent compte qu’elle n’est aucunement profitable pour eux.
Antoine a présenté 2 cas au cours de la journée : Bombardier et St-Hubert. L’application iPad présentée par le marketing pour la division aéronautique de Bombardier s’est avérée fort intéressante. L’entreprise devait maintenir l’enthousiasme de l’acheteur, de la vente jusqu’à la livraison; un processus qui peut prendre jusqu’à cinq ans. Par contre, sa rentabilité n’était pas optimale puisqu’elle ne servait qu’un seul département. Le défi fut d’en trouver une utilité pour tous les départements. Maintenant, de la conception jusqu’à sa maintenance, l’application touche tous les départements chez Bombardier, lui permettant d’être un bon ROI pour l’entreprise.
Le cas St-Hubert correspondait majoritairement en la refonte du processus de prise de commandes sur Internet. Pour maximiser l’efficacité, simplifier la tâche aux visiteurs récurrents, permettre de suggérer des additions au menu, répartir efficacement les commandes dans les rôtisseries, permettre les commandes de groupe, et plus encore, Tink a complètement modifié la façon de passer des commandes en lignes pour St-Hubert. L’efficacité en est rendue à un point tel que les joueurs de pétanque peuvent maintenant se faire livrer du St-Hubert à même le Parc Lafontaine!
Paul McEnany de Twist Image
Paul McEnany avait pour thème le travail et l’incertitude à laquelle font face les agences lorsqu’arrive le temps de créer.
Pour illustrer ce principe d’incertitude, Paul McEnany parlait du sentiment de contrôle qu’on peut ressentir lors de la gestion de campagnes avec des Clicks-Through-Rate : « It makes us feel like we are in control [even if we know it’s not working.] »
Un principe qui est, nous croyons que la Creative Destruction, apportée par McEnany, est importante : « The most resilient companies are actively contributing to their destruction and reinvention». C’est en essayant toujours de se réinventer à travers la destruction qu’on peut devenir une entreprise plus forte et plus créative.
Une campagne devrait cesser de focaliser sur les nouvelles technologies et les nouveaux médias. L’important est de comprendre que si un outil comme le QR code est considéré étant une nouvelle technologie, mais n’est pas utilisé par le consommateur moyen, celui-ci s’avérera inutile dans une campagne, malgré toutes les promesses qu’auront faites les marketeurs. Avant d’utiliser une nouvelle technologie qui s’avère prometteuse, il faut se demander si le client sera capable/intéressé à l’utiliser.
Une des leçons importantes qu’essayait aussi de faire passer Paul McEnany est : « Follow the DIS principle ». Do Interesting Shit et les gens s’intéresseront à vous et à votre produit.
Grégoire Baret de Nurun
Grégoire Baret venait nous parler de l’innovation et de la nouvelle réalité des gens. Le nouveau consommateur pense :
- Je sais tout sur tout!
- Je suis partout et nulle part!
- Je ne possède rien… mais tout m’appartient!
- J’ai des supers-pouvoirs!
Nous ne pouvons qu’approuver ces propos si on considère que l’individu se croit connaisseur sur tout simplement en ayant Wikipédia à la portée de la main. « Il ne faut pas prendre le consommateur pour un con, c’est votre femme ». L’homme est rendu un mutant grâce au numérique. Il peut accomplir plus de choses.
Grégoire a ensuite abordé le thème du 360 degrés d’un point de vue négatif : ce n’est pas parce qu’on bombarde un individu de tous bords tous côtés que celui-ci se sentira plus engagé pour la marque.
La marque doit s’impliquer positivement dans sa vie. Plusieurs exemples de hacking positif ont été mis de l’avant. Un hacking positif est d’« Identifier les failles pour faire progresser, via un usage créatif de la technologie». Prenons pour exemple Volkswagen qui mesurait la vitesse des automobilistes à l’aide d’un radar afin de récompenser ceux qui la respectaient.
Suite à une panoplie d’exemples donnés par Grégoire et tous plus sympathiques les uns que les autres, le message était clair :
- Le numérique est un moyen et non une fin
- Nous devons sortir des vieux schémas narratifs (arrêter d’essayer de faire du neuf avec du vieux)
Gaëtan Namouric – BleuBlancRouge : Sommes-nous devenus des robots?
Gaëtan Namouric, orateur hors pair, nous a offert une réflexion sur l’avenir de la publicité et de la création. Cette réflexion critique se basait sur l’historique de la publicité des 30 dernières années.
Paul McEnany avait pour thème le travail et l’incertitude à laquelle font face les agences lorsqu’arrive le temps de créer.
Pour illustrer ce principe d’incertitude, Paul McEnany parlait du sentiment de contrôle qu’on peut ressentir lors de la gestion de campagnes avec des Clicks-Through-Rate : « It makes us feel like we are in control [even if we know it’s not working.] »
Un principe qui est, nous croyons que la Creative Destruction, apportée par McEnany, est importante : « The most resilient companies are actively contributing to their destruction and reinvention». C’est en essayant toujours de se réinventer à travers la destruction qu’on peut devenir une entreprise plus forte et plus créative.
Une campagne devrait cesser de focaliser sur les nouvelles technologies et les nouveaux médias. L’important est de comprendre que si un outil comme le QR code est considéré étant une nouvelle technologie, mais n’est pas utilisé par le consommateur moyen, celui-ci s’avérera inutile dans une campagne, malgré toutes les promesses qu’auront faites les marketeurs. Avant d’utiliser une nouvelle technologie qui s’avère prometteuse, il faut se demander si le client sera capable/intéressé à l’utiliser.
Une des leçons importantes qu’essayait aussi de faire passer Paul McEnany est : « Follow the DIS principle ». Do Interesting Shit et les gens s’intéresseront à vous et à votre produit.
Grégoire Baret de Nurun
Grégoire Baret venait nous parler de l’innovation et de la nouvelle réalité des gens. Le nouveau consommateur pense :
- Je sais tout sur tout!
- Je suis partout et nulle part!
- Je ne possède rien… mais tout m’appartient!
- J’ai des supers-pouvoirs!
Nous ne pouvons qu’approuver ces propos si on considère que l’individu se croit connaisseur sur tout simplement en ayant Wikipédia à la portée de la main. « Il ne faut pas prendre le consommateur pour un con, c’est votre femme ». L’homme est rendu un mutant grâce au numérique. Il peut accomplir plus de choses.
Grégoire a ensuite abordé le thème du 360 degrés d’un point de vue négatif : ce n’est pas parce qu’on bombarde un individu de tous bords tous côtés que celui-ci se sentira plus engagé pour la marque.
La marque doit s’impliquer positivement dans sa vie. Plusieurs exemples de hacking positif ont été mis de l’avant. Un hacking positif est d’« Identifier les failles pour faire progresser, via un usage créatif de la technologie». Prenons pour exemple Volkswagen qui mesurait la vitesse des automobilistes à l’aide d’un radar afin de récompenser ceux qui la respectaient.
Suite à une panoplie d’exemples donnés par Grégoire et tous plus sympathiques les uns que les autres, le message était clair :
- Le numérique est un moyen et non une fin
- Nous devons sortir des vieux schémas narratifs (arrêter d’essayer de faire du neuf avec du vieux)
Gaëtan Namouric – BleuBlancRouge : Sommes-nous devenus des robots?
Gaëtan Namouric, orateur hors pair, nous a offert une réflexion sur l’avenir de la publicité et de la création. Cette réflexion critique se basait sur l’historique de la publicité des 30 dernières années.
Todd Alchin – Ikon3/Droga5
Todd Alchin venait nous présenter la campagne Decoded de Jay-Z et Bing sur laquelle il avait travaillé. Cette campagne a été récompensée d’un grand Prix Lions de Cannes dans la catégorie affichage extérieur.
Cette campagne a été marquée par le nombre d’heures qu’ils ont dû investir dans la création et dans la logistique de l’instantanéité. Comme le montre l’image ci-dessous, chaque page du livre de Jay-Z a dû être décortiqué afin de lui trouver le meilleur lieu et le meilleur média pour l’afficher.
Comme vous pouvez le voir, la simplicité n’était pas de mise.
Thoma Daneau et Antoine Théorêt-Poupart