Intégrer les réseaux sociaux à une stratégie Web : un sommaire

Cet article est en fait le sommaire d’un document plus imposant, une présentation en fait livrée chez Infopresse le 6 février 2008 devant une salle bien (trop ?) remplie de 300 personnes qui voulaient en savoir plus sur comment on peut obtenir des résultats d’affaires en utilisant les réseaux sociaux.

Il s’agit en fait d’un paradoxe car ce n’est surtout pas pour ça que les réseaux sociaux ont été créés. Les stratégies marketing des réseaux sociaux sont une excroissance de ces plateformes qui cherchent à monnayer leurs activités et de tentatives de publicitaires et stratèges de s’approprier une partie de tout l’engagement qui s’y passe. Il faut dire que les chiffres sont là : rassemblés entre eux, les réseaux sociaux ont presque autant de trafic que l’ensemble des sites de Google, ce qui n’est pas peu dire.

Mais venons-en au fait : quelles informations faut-il considérer pour établir une stratégie d’intégration des réseaux sociaux ?

Les utilisateurs et leurs activités

Avant de s’aventurer dans les réseaux sociaux, il est bien de connaître ce qu’y font les utilisateurs. On peut généralement citer la règle du 1-10-100 qui indique que 1% de la popualtion d’utilisateurs crée des espaces, des groupes et des discussions, 10% y participent et ajoutent du contenu et finalement 100% y participent. Plus précisément, nous pouvons indiquer que si 52% sont inactifs, le reste se déploie comme suit :

Les créateurs (13%)
Les critiques (19%)
Les collectionneurs (15%)
Les sociables (19%)
Les spectateurs (33%)

Statistiques canadiennes intéressantes, selon Comscore en décembre 2007, 80% des canadiens consulteraient des réseaux sociaux et 63,8% des blogues. 35% d’entre eux auraient « taggés » ou catégorisé des contenus sur un site.

Mais justement, que font exactement les utilsateurs des réseaux sociaux sur ses site ?

Ils s’amusent, se divertissenet et parfois profitent du côté pratique. Ils peuvent même y trouver des clients ou des employeurs, sans parler de l’âme sœur (ou une « quick shag » comme dirait Ignacio Ormaneo de Haveanidea !). Nous avons ensuite tenter de regrouper les activités qui étaient réalisées par ces groupes d’utilisateurs sur les différents réseaux sociaux disponibles:

Ils accordent une valeur au contenu en notant, évaluant et commentant
Ils augmentent la signification des contenus en ajoutant des tags et en catégorisant des contenus
Ils créent du contenu en ajoutant des textes et des contenus multimédias
Ils guident leurs contacts vers des contenus de qualité en propageant fils RSS, marques-pages, espaces et compilations de contenus
Ils personnalisent des environnements pour eux-mêmes et leur groupe de personnes

Les types de réseaux sociaux

Il est difficile d’arriver à une catégorisation exhaustive et rigoureuse des réseaux sociaux. Plusieurs sont hybrides. Mais voici quand même les principaux types que nous avons répertoriés :

Les réseaux sociaux de masse : composés des Facebook, Myspace, Bebo Orkut ou encore Hi5, ils ont les réseaux qui s’adressent à tous. Ils comportent parfois la majorité des activités que l’on peut faire dans toutes les catégories suivantes. Ils sont de véritables terrains de jeux qui donnent rapidement les connaissances nécessaires aux utilisateurs moins geeks pour accéder ensuite à des réseaux sociaux plus nichés, plus spécifiques. On peut y déployer des dizaines de stratégies différentes. Au Canada, c’est sur Facebook que le plus de Canadiens passent de temps. 8 millions de canadiens ont actuellement un compte Facebook. Plus de détails dans mon article sur les possibilités de Facebook (https://www.adviso.ca/facebook-les-possibilites-pour.html).
Social news : Les Digg, Propeller, Reddit (du côté anglo) ou Scoopeo, Nuouz, wikio et Fuzz (du côté franco) sont des sites où la une est déterminée par les utilisateurs. Vous aurez plus de détails dans la présentation sur l’effet engendré par ce type de sites, à court terme et à long terme. Ces sites sont idéaux pour rejoindre le linkerati (le groupe d’utilisateurs susceptibles de créer des liens vers un site) et ainsi performer dans les engins de recherche.
Social bookmarking : ce sont les sites qui ont l’avantage pratique de partager et réutiliser n’importe où sur le web ses marques-pages (bookmarks). Ces sites permettent notamment d’obtenir des liens entrants vers un site, mais aussi de propager de l’information à des communautés restreintes. Les plus connus sont del.icio.us, Magnolia et Stumbleupon (qui pourrait également appartenir à la catégorie précédente).
Média sociaux et partage de contenus : ces sites tels Youtube, Flickr ou encore Wikipedia permettent de diffuser toutes les sortes de contenus et des les rendre accessibles dans tous les contextes possibles. Plusieurs idées dans la présentation complète.
Blogues et microblogues : la blogosphère est un immense réseau social interconnecté par les commentaires interblogues, les blogrolls et les soirée d’échanges entre blogueurs. Ils sont un terreau fertile pour diffuser des messages, provoquer des débats, semer des conversations et influencer l’opinion d’un produit. Ils peuvent être également très utiles pour des besoins stricts de référencement dans les engins de recherche. Tenir son propre blogue permet également la création de contenus corporatifs qui peuvent vivre à l’extérieur de la structure corporative et attirer du trafic de façon beaucoup plus efficace.
+ pleins d’hybrides : Je ne nommerai que Newsvine et Netvibes qui sont des espèces de croisements entre tous ces types.

Quelques exemples de stratégies

Le document comporte trois cas où une entreprise peut faire bon usage des différents réseaux sociaux avec plusieurs exemples visuels à l’appui :

Générer du trafic ciblé : exemples de Facebook et de « 8 Diseases That Give You Superhuman Powers. »
Lancer/positionner une marque/un produit : exemples de Tokyoflash et de petitgestevert.ca.
Influencer l’opinion sur un produit ou service : exemples de Tripadvisor et Barack Obama.

Considérations managériales

Finalement, la présentation s’attarde sur les éléments à implanter, surveiller et maintenir dans une organisation qui veut embrasser les réseaux sociaux :