Réseaux sociaux et marketing : des opportunités bien concrètes

Linked In, Facebook, Bebo, My Space : lieux de rassemblement sociaux où règne une ambiance de divertissement certes, mais aussi plusieurs opportunités aux publicitaires. Le plus populaire au Canada est Facebook. C’est là que des millions de canadiens renouent, échangent de l’information, créent du contenu de toutes sortes et l’échangent de façon extrêmement efficace.

Portée en hausse

Le trafic et la portée de Facebook et des autres réseaux sociaux ont connu en 2007 une explosion (89% aux États-Unis). Facebook à lui seul rejoint XX canadiens français à chaque mois. Les visiteurs les visitent plusieurs fois par semaine et même plusieurs fois par jour. On ressent de plus en plus une quasi pression sociale à s’inscrire au site. Qui n’a pas reçu son invitation ?

La réunion de plusieurs silos

Les premiers internautes qui ont commencé à publier du contenu le faisaient avec un thème principal : la photo (avec Flickr par exemple), en blogue ou encore en vidéo avec YouTube. Mais aucun ne permettait de réunir ces éléments de façon très efficace et de partager facilement à beaucoup d’internautes concernés. Ces sites permettent de propager de l’information de façon automatisée à un grand nombre de contacts. C’est la réputation « personnelle » d’une personne qui va transporter le message loin ou pas. Le marketing des réseaux sociaux peut s’inspirer du marketing de réseau. C’est la fonctionnalité « envoyez à un ami » version avancée.

Notorité, trafic et conversions

Les entreprises peuvent créer un profil, un groupe pour promouvoir un concept, des événements où certains contacts ou regroupements de personnes peuvent être invités. Tout cela de façon pas vraiment intrusive car les membres de ces réseaux ont plusieurs façons de se protéger ou d’empêcher que des contenus proposés par un certain membre se rendent à eux.

Les entreprises peuvent également se contenter d’acheter de la publicité ciblée. Celle que j’ai vu à date était très peu intrusive et contextuelle, mais on peut supposer qu’elle sera de plus en plus visible sur Facebook par exemple.

Toutes ces tactiques permettent de diriger du trafic et de gonfler la notoriété sur un site promotionnel par exemple ou encore sur un site de génération d’opportunités d’affaires. Elles peuvent aussi augmenter les ventes d’un produit ou service, tout simplement. Nous avons pu le constater avec plusieurs projets de nos clients.

Les sites où nous avons utilisé ces techniques ont connu des hausses de trafic imposantes compte tenu du travail nécessaire. De plus, les taux de conversion et le temps de navigation sur ces sites sont significativement plus grands que la moyenne des visiteurs des sites. Les groupes que nous avons créés sur des réseaux sociaux ont généré des dizaines de commentaires et de discussions sur des campagnes, plusieurs centaines de membres qui s’y associent, de l’achalandage à des événements et plus encore. Il est également facile d’identifier des ambassadeurs de la marque qui propageront le message à leurs contacts.

Les groupes de musique et causes de bienfaisances peuvent profiter encore plus facilement de ces techniques de visibilité, car ils ne traînent pas avec eux leur « méchante » aura corporative.

Recrutement et mobilisation

On ne peut passer à côté des possibilités en termes de recrutement pour les entreprises que représentent les réseaux sociaux. Facebook ou plus directement Linked In sont des outils extrêmement efficaces à cet égard. Il est facile d’identifier géographiquement des personnes qui partagent intérêts, talents, expériences et… désirs. On peut donc offrir au bon moment et ainsi trouver la perle rare. Le chercheur d’emploi et l’entreprise se trouvent plus satisfaits qu’avec les annonces d’emploi plus traditionnelles.

Finalement, on peut mobiliser des quantités impressionnantes de personnes et les rallier à une cause. Je vous laisse sur l’anecdote suivante. Un membre de l’équipe d’Adviso a créé un groupe sur Facebook dénonçant la grève de la STM en mai dernier. 5 jours après l’ouverture du groupe, plus de 7500 membres échangeaient sur le groupe. Une journaliste de la CBC l’a même contacté pour discuter avec lui du phénomène.

Greffez-vous à ces réseaux de la bonne façon et participez à la conversation !