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La fin du PageRank Sculpting
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La fin du PageRank Sculpting

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Contenu & SEO

penseur1Le PageRank sculping était l’un des outils les plus geek d’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO) restant dans le domaine « légal » (white hat). Cette technique permettait de maximiser le positionnement de certaines pages d’un site en modifiant le flux du PageRank interne. L’objectif de cette intervention est que les pages importantes d’un site reçoivent le plus de liens possible, tandis que les pages dites « d’appui » ne diluent pas le PageRank total du site. Par page d’appui, nous pouvons penser aux pages glossaire, légal, etc. Le PageRank sculpting fonctionnait comme suit.

 

Imaginez qu’une page ait un PageRank théorique de 10. Si elle fait un lien vers 5 pages, chacune de ces pages reçoivent 2 unités de PageRank (10/5). Imaginez maintenant que vous bloquez le flux de PageRank allant à l’une de ces pages en utilisant un tag rel = no-follow. Les 4 pages restantes se partage alors 2.5 unités de PageRank (10/4), ce qui devrait les aider à être mieux positionnées dans les moteurs de recherche. Consultez cet article pour une image valant mille mots.

Cette technique était jusqu’à lors « autorisée » par les moteurs de recherche qui mentionnaient que cette technique avait de toute façon très peu d’impact sur leur index. Il semble bien que l’impact était plus important que mentionné précédemment puisque Google a changé récemment son algorithme pour enlever tout bénéfice au PageRank sculpting. En gros, le PageRank bloqué par le rel = no-follow n’est plus redistribué aux autres pages, il est simplement « oublié ». Ainsi, les 4 pages de mon exemple précédent recevraient donc 2 unités de PageRank et les 2 unités bloquées par le rel = no-follow seraient donc gaspillées. Il est donc préférable de faire passer le PageRank, même si c’est pour une page « notes légales ».

Je trouve le changement d’algorithme de Google juste à la fois dans son principe et dans son application. Premièrement, le PageRank sculpting  était contraire à l’un des principes de base du SEO durable : « Est-ce qu’une modification de site aurait été faite si les moteurs de recherche n’existait pas ». Si la réponse est non, comme dans le cas du PageRank sculpting, nous sommes en présence d’une intervention ne donnant pas de réels bénéfices aux utilisateurs du site, qui sera appelée à être détectée et éventuellement bannie par les moteurs de recherche. Il vaut mieux effectuer du PageRank sculpting en repensant l’architecture du site, qui sera probablement très proche d’une architecture idéale pour les utilisateurs, puisque n’oublions pas, les moteurs de recherche travaillent pour des êtres humains et les critères d’indexation ne sauraient être différents des critères de qualité de page tel que considéré par un être en chair et en os.

Deuxièmement, le trouve que Google a été juste dans l’application du nouvel algorithme. Ainsi, ce dernier ne fait qu’enlever les bénéfices du PageRank scultpting, ce qui va assurément arrêter son usage. Google aurait utiliser une approche de type carpet bombing en bannissant simplement les sites utilisant le PageRank sculpting. Cela aurait été plus paniquant pour beaucoup de personnes impliquées en SEO (pas de stress chez Adviso, cette pratique a rarement été utilisée par nos services).

Est-ce la fin du PageRank sculpting ? Je crois que non. Il existe encore beaucoup de moyen pour bloquer le flux de PageRank d’un lien sans modifier le look and feel du site. Utiliser du javascript sur les liens  serait l’approche la plus évidente,  quoiqu’elle va certainement alourdir le travail de programmation. Ceux intéressés par le PageRank sculpting devront donc balancer leur charge de travail avec l’efficacité prévue de la mesure.

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