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Je hais les lundis!
1L’art de la gestion de projet2Un projet à succès commence par une bonne gouvernance3Cascade, agilité, demandes de changement?

Je hais les lundis!

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Avant de commencer à écrire cet article, j’ai tapé dans Google « je hais les lundi ». J’ai eu 1 360 000 résultats de recherche!

 

Ça m’a rassuré, je me suis dit que je n’étais pas seule dans ce cas. Ça m’a fait un peu peur aussi, comment ça se fait qu’on soit aussi nombreux?! Il y a ceux qui ne parviennent pas à s’extraire de leur lit, ceux qui à 40 ans ont encore l’impression qu’ils vont avoir mal au ventre comme lorsqu’ils devaient aller à l’école, ceux qui sont persuadés que s’ils tapent suffisamment fort sur leur réveil, il va finir par disparaître, ceux qui ferment les yeux longtemps longtemps et se retrouvent à leur bureau à 11h au lieu de 8h, etc.

Le lundi finalement, c’est un jour comme les autres! Comment expliquer qu’autant de personnes trouvent le lundi si difficile voire, pour certains angoissent à l’idée d’aller travailler ou encore aient des maux de ventre comme lorsqu’il y avait des examens à l’école? La plupart aime leur emploi, aime leurs collègues, aime leur ambiance de travail. Et pour autant, c’est difficile.

Me rendant compte que je ne suis pas la seule à trouver les lundis matins difficiles, je me suis dit qu’un petit article pour tenter de pallier à tout cela s’imposait. En le mettant par écris, cela pourrait – peut-être – m’aider autant que vous.

[Petite précision : non, non, je ne fais pas cet article sous la pression de mes collègues ou patrons qui me retrouvent toujours de bonne humeur le lundi matin en réunion…]

Pourquoi est-ce aussi difficile?

J’ai tendance à penser que c’est parce que ça nous rappelle quand il fallait aller à l’école quand on était enfant, préparer son cartable, reprendre les cours. C’est un peu la même chose ici, dès le dimanche soir, on commence à repenser aux dossiers à traiter dès le lundi, aux éventuels problèmes qu’on va rencontrer, aux échéances à respecter, etc.

Et puis, se sortir du week-end quand il a été particulièrement agréable, c’est certain que ce n’est pas évident. Pourquoi revenir à un train-train de travail quand on peut s’éclater pendant 2 jours?

Mais bon, les lundis, ça revient à chaque semaine (!), alors bon, autant en prendre son parti et trouver des moyens pour le vivre mieux et commencer sa semaine de bonne humeur.

S’organiser

Un point qui fonctionne assez bien avec moi, c’est de m’organiser. Ça ne fonctionne pas à chaque fois je l’avoue, mais ça aide beaucoup. Il faut donc préparer son lundi dès le vendredi précédent. Comme cela, quand vous arrivez, vous savez ce qui vous attend. Ce qui était planifiable et prévoyable l’est, vous avez juste à gérer l’imprévu et les derniers moments. Dit comme cela, ça peut paraître beaucoup, mais imaginez si en plus vous aviez à planifier votre semaine.

Idéalement, je suppose que le lundi devrait être consacré aux tâches que vous aimez le plus, mais bon, il ne faut pas se leurrer, il va falloir les faire à un moment ou à un autre.

Nous, nous commençons tous nos lundis par une réunion de l’équipe de gestion de projets.

Des gens sympathiques, une ambiance décontractée, des blagues diverses et variées, tout concorde à faire de ce début de matinée quelque chose d’agréable. [Oui, oui, je vais faire des efforts.]

Prendre du recul

Oui, on a deux jours de repos, mais souvent on n’en profite pas vraiment. On a des tâches/corvées à faire, des obligations diverses et variées à assumer. Souvent, on les fait le samedi, se gardant le dimanche comme réelle journée de repos, mais là, on entre dan la phase où on aimerait juste rien faire, revenant ainsi à nos années d’étudiant où on se prélassait sans véritablement but. Et pourtant, j’ai remarqué que mes meilleurs week-ends, ceux durant lesquels j’avais vraiment réussi à décrocher de mon emploi, c’étaient les week-ends où j’avais été très active, parsemant mes journées de nombreuses activités qui me sortent de ma semaine de travail classique. Prendre du recul, mettre son cerveau à « off » et profiter de cette vie de travailleur au repos, peut être salvateur.

Sur ce, je vais m’y mettre de ce pas et en ce beau vendredi, je vais préparer ma semaine prochaine de travail.

Je n’ai plus qu’à arriver fraiche et sourainte (hum, hum…) au bureau lundi. Ce sont mes  collègues qui vont être contents!