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Boomerang la conférence : Une journée remplie d’interactif et d’algorithmes
1L’art de la gestion de projet2Un projet à succès commence par une bonne gouvernance3Cascade, agilité, demandes de changement?

Boomerang la conférence : Une journée remplie d’interactif et d’algorithmes

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La journée de conférences Boomerang, organisée par Infopresse, présentait le meilleur de ce que l’interactif peut offrir à Montréal. Voici le résumé de certaines des conférences auxquelles j’ai assisté.

Kevin Slavin – La puissance des algorithmes

La journée commençait par Kevin Slavin, professeur du MIT Media Lab. Le titre de sa conférence, « MIT : le monde change (et vous devriez aussi) », ne laissait en rien présager le contenu qu’il nous présenterait, soit les algorithmes.

 

Les algorithmes sont tellement présents dans notre vie qu’on oublie souvent à quel point nous sommes contrôlés par ceux-ci. Que vous soyez sur Google, Facebook, Netflix ou Amazon, aucun humain ne contrôle le contenu affiché; les algorithmes décident eux-mêmes pour vous ce que vous devriez voir.

Dans le cas de Google, le fait d’avoir un outil de recherche pour rechercher parmis les 100 000 000 de pages Web disponibles est utile. Toutefois, il est légitime de se demander jusqu’à quel point nous sommes contrôlés par celui-ci. Il suffirait que Google ne désire pas afficher un certain site dans son algorithme pour qu’il passe inaperçu aux yeux du monde.

Cela peut sembler de moindre importance, mais imaginez-vous être un auteur qui a son livre sur Amazon, mais qui s’aperçoit que le livre n’apparaît qu’à la 20e page sur la recherche du nom du livre.

Monsieur Slavin parlait aussi de la réglementation des prix sur Amazon selon les algorithmes. Comme quoi les gens n’aperçoivent plus les prix réels des produits, mais bien le prix que l’algorithme croit qui est un bon chiffre de vente.

Tout cela semble bien inoffensif, surtout qu’on connait tous des compagnies qui fonctionnent ainsi depuis plusieurs années. Néanmoins, nous avons aussi été exposés aux algorithmes qui dirigent le marché de la bourse et tous les traders.

Chaque compagnie d’échange sur la bourse possède son algorithme puissant pour décider les titres à acheter. Que se passe-t-il lorsqu’un algorithme se fait berner par un autre algorithme?

Le point principal de monsieur Slavin est qu’il doit y avoir des humains derrière ces algorithmes. Un algorithme par lui-même a besoin d’une théorie et des idées pour être vraiment utile. Pour ceux qui ont peur des algorithmes, Slavin semblait s’inquiéter beaucoup plus des humains que des algorithmes…

Jean-François Renaud – Allez plus loin que le CPM

Un des associés d’Adviso présentait « Master Class Campus 4: Utiliser les nouveaux espaces médias Web : Google Adwords, Google Visual Ads, Facebook Ads », une version très courte de sa formation au Campus Infopresse.

Je n’en parlerai pas trop, pour ne pas gâcher de punchs à ceux qui désirent faire la formation au campus, mais disons simplement que si vous faites encore beaucoup de CPM, vous devriez assister à la formation.

Déborah Hall – La force du mobile

On ne vous apprend rien en vous disant que le mobile est important. Cependant, il faut voir plus loin que simplement la géolocalisation. C’est ce que Déborah Hall, directrice mobilité Olive Media, a tenté de nous démontrer.

Quand vous pensez au mobile, il faut aussi penser à l’émotionnel, au commerce, au social, mais surtout à la découverte.

C’était une petite conférence de 15 minutes, mais le message à passer était clair : le mobile est beaucoup plus que vous ne le pensez.

Grégoire Baret & Martin Husard – L’Internet des objets

Ta brosse à dents n’est pas encore connectée à Internet? Tellement 2000. De plus en plus, tout est connecté à Internet, même les objets de la vie courante.

Grégoire Baret, VP exécutif chez Nurun, et Martin Husard, directeur marketing chez Sanofi, sont venus nous parler de comment le monde était en mutation, Internet s’infiltrant dans toutes les sphères de notre vie.

L’une des notions intéressantes retenues de la conférence est l’overdesign : Souvent, nous créons trop d’interfaces pour la même marque : une page Facebook, une application mobile, un compte Twitter, un site mobile, un site Web et autres, et nous finissons par défaire un peu ce qu’était la marque au départ.

Vouloir en permanence faire du nouveau et des gadgets présente de nombreux risques. Et le risque utilisateur est à ne pas négliger : laisser échapper la réalité d’usage. Faire une application qui n’a pas d’utilité, simplement pour créer une application qui utilise de nouvelles fonctionnalités. Monsieur Baret donnait l’exemple de BMW qui a fait une application pour ouvrir les portes qui est très compliquée à utiliser; l’utilisateur finit par utiliser sa clé.

Il faut voir le produit comme étant une valeur d’accompagnement, beaucoup plus que simplement un produit qui a une utilité précise pour l’utilisateur. Monsieur Baret notait l’exemple de Budweiser et sa lampe qui s’allume quand l’équipe de l’utilisateur gagne. Ce n’est pas une lampe, c’est la création d’un instant social.

Thoma.